Fair Seas et après le vent John McCain

En tant que régulateur de l'épargne et des prêts, le 9 avril 1987, j'ai connu le sénateur John McCain dans son pire état. Lui et ses quatre collègues du Sénat, collectivement, les Keating Five », ont fait pression sur mes collègues et moi pour qu'ils retirent notre recommandation que notre agence place le Lincoln Savings and Loan de Charles Keating sous tutelle. Keating pillait Lincoln Savings et frauderait bientôt des milliers de veuves. Lincoln Savings est devenu l'échec le plus cher parce que la combinaison du «Keating Five» et du président de la Chambre James Wright, Jr. a intimidé avec succès la nouvelle direction de notre agence de régulation. La lâche nouvelle équipe de direction a même refusé de considérer notre recommandation de tutelle et a pris la mesure sans précédent de supprimer notre juridiction réglementaire sur Lincoln Savings. Le sénateur McCain et ses collègues ont mal agi pour de mauvaises raisons et ont causé de graves préjudices. Le sénateur McCain a déclaré que ses actions au nom de Keating lui avaient causé plus de douleur que ses tortionnaires nord-vietnamiens.
J'écris à cause du traitement méprisable du sénateur McCain dans sa lutte digne avec ce qui pourrait être sa fin de journée sur cet avion mortel. Le président Trump et les échecs répugnants - ses meilleures personnes promises »- sont en colère contre le sénateur McCain pour ses meilleures actions. Lors de la réunion du 9 avril 1987, le sénateur McCain a agi contrairement à son code moral personnel qui, avec le préjudice qu'il a causé au public qu'il a passé une grande partie de sa vie à défendre, est ce qui lui a causé une telle douleur. Les troglodytes de Trump sont furieux des actions du sénateur McCain pour protéger le public et respecter son code moral personnel.
Je ne mentionnerai pas le nom du membre du personnel qui a fait la «plaisanterie» au sujet de la mort imminente du sénateur McCain ou ses patrons qui ont refusé d'agir. Je ne perdrai pas mon souffle exhortant Trump à agir. Aucun de nous n'est surpris que John Kelly ait de nouveau abandonné l'honneur. Je ne parlerai plus de Trump dans cette lettre car lui et ses semblables sont si dénués d'honneur qu'ils ne peuvent pas comprendre les concepts qui m'amènent à écrire.
Pour tout le réconfort qu'il peut offrir au sénateur McCain et à sa famille, j'offre cette assurance. Nous qui avons souffert lorsque vous avez commis votre plus grande erreur ne vous avons jamais vu comme un méchant. Mes collègues chargés de la réglementation et moi avons eu de nombreuses discussions sur les actions des cinq sénateurs. Nous étions consternés et désespérés de contrer ces actions. Nous n'avons jamais été insensibles. Si l'un de nous avait jamais prononcé une déclaration au centième aussi insensible que celle faite par le personnel de Trump au sujet du sénateur McCain, les trois autres principaux régulateurs n'auraient pas divulgué la déclaration aux médias. Ils auraient immédiatement appelé la personne à la tâche et exigé qu'il n'y ait pas de répétition de ces commentaires insensés.
Chacun des cinq sénateurs que nous avons vus au pire avait un dossier distingué de service public. Nous avons chéri même le sénateur Cranston, par exemple, qui, avec le sénateur DeConcini, était au plus profond de la poche de Keating, pour un acte merveilleux. Cranston a perdu une poursuite civile pour violation du droit d'auteur quand il était un jeune homme parce qu'il a traduit en anglais et publié de nombreux extraits d'un livre sans la permission de l'auteur. Le but de Cranston était d'avertir le public américain de la dangereuse polémique de l'auteur. L'auteur était Adolf Hitler et le livre était Mein Kampf.
Nous, les quatre régulateurs qui ont eu la terrible réunion avec les «Keating Five», avons toujours eu une vénération spéciale pour deux des sénateurs - John Glenn et John McCain - pour leur vie de courage et de service envers le peuple américain. Je veux que John McCain sache que même dans les pires moments de la catastrophe de Lincoln Savings, nous n'avons jamais oublié cette durée de service et n'avons jamais cessé dans nos conversations privées de nous rappeler mutuellement votre vie de courage et d'honneur. Oui, nous avons été déçus de vos actions, mais John Glenn et vous n'avez jamais perdu notre plus profond respect. Nous vous considérions comme des âmes sœurs, car notre objectif était de protéger le public contre les Keatings du monde. Nous avons toujours su que le monde était un bien meilleur endroit grâce à John Glenn et John McCain. Nous n'avons jamais perdu de vue que la rencontre du 9 avril 1987 était la seule rencontre de notre vie avec deux héros authentiques.
Mer calme et vent suivant John McCain. Toi et ta famille êtes dans mes prières. En tant qu'américain d'origine irlandaise, si vous mourez avant moi, je rassemblerai ma famille, me lèverai et offrirai un toast célébrant votre vie et vos sacrifices. Merci pour tout ce que vous avez fait pour l'Amérique. Je prie pour que vous puissiez récupérer et rendre de nouveaux services.